restauration H14A1TL10

pat a écrit:Bravo Brun's !!!
Quel travail !!!
Mais une grosse étape de faite.
Je suis super intéressé par ton poste car je vais avoir à faire bientôt ce même travail.
As-tu pensé à le sabler ou le faire sabler ?
On me parle de sablage au polycarbonate de soude car aucun risque pour les éléments mécaniques.

longbois a écrit:Bravo une grosse épine du pieds est tirée, la seconde la cabine!

brun's a écrit:

longbois a écrit:Bravo une grosse épine du pieds est tirée, la seconde la cabine!

Merci longbois, la cabine c'est une autre histoire , comme ça dépend pas de moi mais d'un professionnel qui bosse dessus (structure en frêne galbée dans tous les sens) quant il a du temps  (mais qui fait du super boulot ), je ne peux pas m'investir personnellement d'avantage sur elle. J'ai trouvé les pièces qui manquaient, donnerai un coup de main au remontage mais ça s’arrêtera là. Du coup je bosse sur le reste et c'est déjà pas mal. Prochaine étape : faire pareil que le châssis sur le faux châssis du treuil, sa bêche (avec une séance de détordage) et le treuil (grattage + acide phosphorique), puis peinture châssis epoxy pour tout le monde et après révision mécanique, vidanges de tout ce qui peut l'être, puis re fabrication du circuit pneumatique des freins, puis électricité complète et après la fabrication du plateau et les finitions carrosseries;du job pour 2024  ! qui sera à coup sur une Grande année pour Latila, 70 ans exactement après sa naissance. mais comme disait la pub : "parce qu'il le vaut bien" 

brun's a écrit:

pat a écrit:Bravo Brun's !!!
Quel travail !!!
Mais une grosse étape de faite.
Je suis super intéressé par ton poste car je vais avoir à faire bientôt ce même travail.
As-tu pensé à le sabler ou le faire sabler ?
On me parle de sablage au polycarbonate de soude car aucun risque pour les éléments mécaniques.

Salut Pat, j'ai également hésité longtemps à le sabler (je n'ai pas la machine) ou le faire sabler (il fallait l’emmener au porte char dans un atelier qui avait le matériel) , j'ai même pensé à changer le châssis qui me paraissait rafistolé et puis on m'a dit que le sablage même au polycarbonate de soude était à risque pour le moteur (que je n'ai pas envie d’extraire du châssis vu que tout va bien pour lui) car toutes les durites sont mortes sur le miens, il aurait fallu tout très bien protéger et qu’immédiatement après le sablage, il fallait le protéger par primaire phosphater (ce qui revient au même que mon étape acide phosphorique). Mon carrossier m'a dit que le grattage en règle et méticuleux + acide phosphorique était le plus adapté avec après une peinture à châssis époxy, donc j'ai fais comme ça, mais c'est vrai que quant je vois le démontage complet des latils comme celui de Papy26, ça doit être encore mieux, séparer les lames de suspension, mettre en pièces les arbres et changer tous les boulons du châssis et séparer les traverses et longerons pour que toutes les faces des pièces soient peintes,ça fait rêver, mais je n'ai ni le courage, ni le matériel, ni le temps, ni les moyens financiers pour le restaurer comme papy26 l'a fait. Le budget cabine pèse énormément dans ma restauration par rapport aux H14TL10 traditionnels où après tout, il n'y en a pas de cabine !
Après toutes les pièces "petites" que j'ai démonté ou que je vais pouvoir démonter, je vais les faire sabler et protéger à l'epoxy au four (jantes, réservoir etc.)

Pour en revenir au châssis, les renforcements de mon châssis ont été fait par un professionnel dans les années 1960, de la soudure impeccable sur support préparé (et peut être même certaines soudures par l'usine Latil, elle même) du coup, même si je le voulais, je ne peux plus le démonter et le mettre en pièce ! mais comme c'est le châssis d'origine, estampillé H14A1TL10 avec son numéro de série correspondant à ma carte grise "normale" et qu'on ma dit que malgré son état "soudé de partout" il était devenu plus solide qu'un châssis d'origine (même s'il a gagné quelques kilos sur la balance... ), j'ai fais le choix de le garder.
Ma seule crainte, c'est qu'il reste une poche de rouille quelques part que je n'aurai pas atteint, sous la futur peinture qui me refasse cloquer une zone, mais je me suis appliqué au maximum dans le grattage/protection (on m'a dit de bien inonder à l'acide phosphorique pour transformer TOUTE la rouille et même d'y revenir deux fois s'il fallait) et en plus, Latila dormira au chaud quant il sera fini et ne sortira (que le moins possible) sous la pluie, une vie de retraité oisif en somme ! avec ça de temps en temps un bon coup de barbouille à l'huile dans tous les recoins possibles, et ça devrait le faire pour le siècle prochain (si on arrive encore à trouver du carburant pour les faire tourner)...